Les yeux de Léa

Léa.
3 lettres ;
2 yeux ;
1 regard.
Dans les yeux de Léa, il y a le silence plein du bruit que l’on prête aux voeux de l’enfance.
La petite musique qu’elle joue sans bouger les lèvres se devine comme un sourire que chacun espère.
Dans les yeux de Léa, je vois tous les manèges du monde : celui des matins quand il fait froid, ceux de l’après-midi où il faut attendre son tour.
Avec l’infini en chausson et mes bottes de sept lieux je vole avec Léa vers l’avenir merveilleux,
je voyage avec elle au pays de ses yeux…

A JOUFFLARD-en-BOUZY, la croisière s’amuse…

Après six ans de mandature, comme un navire parti en croisière, au moment des élections municipales le bateau Mairie retrouve son port d’attache. Avec la campagne électorale on aurait pu espérer apprendre de l’équipage comment s’est passé le voyage et discuter à propos des prochains enjeux.

A Joufflard-en-Bouzy on feint de ne pas s’étonner en découvrant qu’une mutinerie ourdissait à bord depuis quelques temps. A peine l’équipage a-t-il posé le pied à terre que deux lieutenants déclarent, en proclamant leur candidature, ne pas embarquer au prochain tour à moins de prendre la barre.

A défaut d’avoir eu la force et le courage de régler leurs différents pendant le mandat qui s’achève les trois candidats laissent aujourd’hui à l’électeur le choix du prochain équipage.

On croit habiter/naviguer en démocratie et l’on découvre être en terre inconnue. Nous ignorons en grande partie ce qui se passe derrière les murs de la mairie. Se pose la question de savoir si nous ne vivons pas dans une théorie de démocratie, une illusion de république ?

Ce message est ma première bouteille à la mer…

JOUFFLARD, ma chérie…

Concertation citoyenne / consultation municipale / démocratie participative / co-construction…

Attention à la manipulation des idées. Quand on nous parle de participation citoyenne, il n’aurait pas fallu que les concertations proposées par les candidats en début de campagne ne transforment nos souhaits en promesses qui n’engagent, comme chacun sait, que celui qui les écoute. Ne pas confondre participation citoyenne et marketing politique ! J’insiste. Jamais un soupirant n’enverrait à sa dulcinée un questionnaire avant de lui envoyer sa lettre d’amour. C’est pourtant bien ce que les candidats ont fait :

« Dites-moi bien ce que vous attendez afin que je vous promette exactement ce que vous m’avez suggéré de vouloir entendre ».

JOUFFLARD-en-BOUZY frissonne

Vu du jardin tout semblait bien se passer à l’intérieur de la Mairie. On voyait parfois le soir de la lumière allumée aux étages, on devinait les élus en réunion en train de réfléchir à notre bien commun… Et patatras, en novembre, sortant de sa cour d’école Sire Bernard Soubirous, adjoint à l’éducation, annonce sa candidature aux prochaines élections, suivi dans la foulée par Cruella Jamaticus 1ère adjointe. Bébé Larcher, le maire en place réagit placidement, il annonce qu’il se représente.

Sans étiquette politique, chacun promet de préserver le cadre de vie, mieux, de l’améliorer ; ils jurent tous être compétents et motivés… Les têtes de liste se satisfont de leur identique bilan. Mais pourquoi se disputent-ils aujourd’hui en se présentant les uns contre les autres ? Entre benêt blanc et blanc benêt pour qui voter le 15 mars prochain ?

De cette querelle picrocholine, une seule certitude : quelque soit le résultat des élections, la ville est perdante. Avec cette rivalité entre anciens élus d’une même liste notre richesse en ressource humaine se voit étioler et la capacité de notre administration à réagir avec force et pertinence face aux enjeux (urbanisme, intercommunalité…) sera amenuisée.  

Le PMU (Pari Municipal Ubuesque) prédit :
– Bébé Larcher en tête (50%) ;
– Cruella Jamaticus (30%) ;
– Sire Bernard Soubirous (20%) sur la dernière marche du podium.

A bon électeur, chapeau bas !

JOUFFLARD VILLAGE

On aime entendre, quand on vit à Joufflard-en-Bouzy, la promesse du doux refrain de la vie de village retrouvée.
Hélas, depuis 1978 et la construction de la résidence Harmonie Ouest, le village a explosé, il a disparu.
Ses habitants n’aiment pas entendre que leur ancien village qui comptait 700 âmes en 1974 est passé à 4000 aujourd’hui et devient peu ou prou la banlieue de Versailles.
L’évocation dans les promesses électorales de l’idée de ‘’village’’ participe à l’embrouillage des esprits et au travestissement de la réalité.

Jugez plutôt en découvrant un reportage daté de septembre 1973 en cliquant ici sur un lien de l’INA.

ETRE ENTENDU EN CAS D’URGENCE

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Le peuple imbécile a du génie. Choisir le gilet jaune comme symbole de son mécontentement provient d’un beau trait d’inspiration. Ce vêtement de sécurité dont la détention est obligatoire pour tout automobiliste gifle la figure de ceux qui nous gouvernent avec maladresse. Voir ce vêtement moche à la couleur jaune réfléchissante et criarde, jamais bien taillé (et fabriqué hors de France ?) revendiqué comme étendard est un magnifique pied-de-nez exprimant un réel ras-le-bol à ceux qui lèvent l’impôt de manière si brutale.

Un objet de rien, de mauvais goût, imposé et désuet, symbole du grand mécontentement et du découragement d’un peuple, tisse définitivement devant nos yeux la maille d’une déprime annoncée.

Mais le peuple qui fait chier le peuple en l’empêchant d’aller à son travail ou d’aller faire ses courses, cela est sot et appelle un sursaut rapide, une organisation structurée pour entretenir et développer la mobilisation. Il faut déterminer de meilleures cibles et de meilleures actions avant que l’affaire leur échappe totalement ou qu’ils en soient dépossédés.

Oh ! peuple de France, pourquoi t’en prendre à ceux qui vivent comme toi dans l’angoisse du lendemain, vise plutôt de ton poing goguenard les symboles de la puissance aveugle de l’état, dénonce l’outrecuidance du gouvernement par ta présence, par exemple, sur les lieux mêmes où les ‘’princes’’ du pouvoir – ministres, préfets et autres suppôts de l’état dégénéré – vivent luxueusement en total décalage avec le quotidien de leurs administrés.

Enfin, ‘’Gilets Jaunes’’ ne vous laissez pas berner par l’ampleur médiatique qui ne reflète en rien l’importance de votre influence et votre capacité à changer les choses. Les puissants ricanent. La masse paresseuse roupille et compte le peu de bien qui lui reste. Aujourd’hui, les seuls gagnants de vos manifestations éparses et bordéliques sont les médias à qui vous offrez à peu de frais du contenu à fort audience. Ne tombez pas dans le miroir aux alouettes qu’ils vous tendent, que cette gloire médiatique incontestable ne se transforme pas en tout à l’égo de vos préoccupations frustrées.

Partir en diète

Je suis plutôt candidat au pied de nez réfléchi qu’à la sagesse promptement affichée.

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j’ai plus de goût pour les remises en cause permanentes que pour les certitudes proclamées des gourous. J’empreinte plus volontiers les routes tortueuses que les lignes droites.

Je préfère rire de tout pour cacher que je ne me fiche pas de rien.

C’est l’appétit de vivre qui me motive et emporte mon adhésion à telle action ou à telle idée. J’aime croquer la vie à pleines dents. Raison de plus pour envisager un jeûne intelligent.

L’important n’est pas ce que je pense ou ce que je dis mais plutôt la musique que j’écoute, en ce moment ou plus tard.

Je devine dans la passivité consciente une sérénité plus grande que dans les expressions permanentes et énervées de mon cerveau. Je privilégie la contemplation à la réflexion ? Ne pas penser doit être très reposant. Accompagner un laisser-aller volontaire et contrôlé doit procurer une sensation de bien être qu’il me tarde de connaître. En jeûnant on doit laisser le corps réfléchir et s’organiser ?

Alors que la digestion au repos libère de l’énergie pour développer nos capacités cognitives (c’est prouvé scientifiquement) je pense que c’est l’instinct vital et intelligent qui va user de son influence et apporter son calme et sa sérénité à mes pensées et à ma façon de considérer et de ressentir l’environnement.

Il n’y a pas de pensées justes si le corps ni y est pas associé. Depuis quelques temps j’imagine penser comme un arbre. J’ai déjà le prénom, Olivier, je voudrai arriver à ne pas me laisser croire que le cerveau contrôle entièrement mon être. Il y a de l’intelligence dans la matière qui nous compose. En jeûnant on active cette matière. Au cours des grandes journées sans manger serons-nous la ressentir ? Cette matière va se réveiller (révéler) quelque part dans ma conscience, elle va aussi accompagner mes rêves, j’en suis certain. Je l’espère.

Avec le souhait de jeûner et marcher en même temps j’aspire à vivre sur un autre rythme. J’envisage de respirer et de ressentir l’espace, les paysages et le relief différemment. Je veux peser, et poser autrement mon corps et mes yeux sur le sol, m’alléger la carcasse pour libérer l’esprit des habitudes. Marcher comme une respiration du paysage. Je veux aussi mettre mon cerveau en silence et laisser s’exprimer les autres organes. Je recherche l’instinct, la conscience aussi de l’instant minuscule et immense que je vis ici et maintenant. Je retournerai volontiers vers l’inné pour oublier l’acquis. Dans le reflet des évidences imposées, inverser les pôles de l’instinct discret face au réfléchit envahissant. La marche ne demande aucune expérience ni aucune compétence, et cela est bien. On acquière en marchant une simple fatigue et on se vide l’esprit, on y trouve le repos. Marcher pour rien, cela est quelque chose !

Pendant bien longtemps, je me suis égaré à considérer la promenade comme une fuite. Je n’ai pourtant pas cessé de me balader, incapable de renoncer à ce que je croyais être une errance. Il y’a une évidence entre le jeûne et la marche à pied que je voudrai comprendre en la vivant.

Taire le besoin de manger pour goûter le plaisir de vivre, savourer l’acte et le fait primitif de sa simple existence.

J’espère avoir avec moi-même de nouveaux entretiens. J’envisage la marche silencieuse et les pauses bavardes. S’oublier en marchant à jeun, se rappeler d’où l’on vient, prendre d’avantage conscience de ce QUE nous sommes par rapport à QUI nous croyons être. Je suis séduit par l’idée d’être un humble arpenteur et de m’alléger d’avantage chaque jour. Devenir Papillon…

Il y aura toujours plus fort et plus beau que moi : celui qui marchera les pieds nus en chantant.

Le vide est en moi, je n’arrive pas à le cerner et pourtant c’est bien lui qui me remplit. L’invisible exige d’être partagé. Je cours après ce nuage depuis bien longtemps.

J’ai faim d’abstinence et envie de découvrir la sensation d’absence, d’abandon aussi. Je n’ai pas envie de jeûner sans ne rien faire, je ne l’envisage même pas. Je vois de l’agitation et de la tranquillité dans le projet de ne plus manger pendant une semaine et de m’astreindre à une marche quotidienne. En décalage, pas là ou je me suis habitué à prêter attention.

Pourrait-on jeûner seul ?

Je vois dans la décision de ne plus s’alimenter temporairement une grande curiosité de soi et de l’autre. Dans le consentement de s’abstenir de nourriture s’impose l’évidence que je vais vivre amplifié la satisfaction d’apprécier les biens terrestres dont la richesse de vivre en société. Le jeûne est tout le contraire d’un ermitage. La conscience de soi se transforme, l’ouverture aux autres doit être merveilleuse. Je vais à la rencontre des autres pour me nourrir en remplacement de la nourriture que je croyais nécessaire.

Marcher à pied le ventre vide peut-il se comparer avec nager sous l’eau sans respirer ? Je voudrai parfois fondre dans l’onde aquatique. La fin du film LE GRAND BLEU où Jacques renonce à remonter à la surface après une apnée vertigineuse et bien qu’il vienne d’apprendre sa future paternité me dérange et m’interrogera toujours : qu’aurai-je fais dans la même situation ?

Comme beaucoup d’enfant j’ai souvent rêvé d’être un dauphin, aujourd’hui adulte je me rappelle qu’il n’est pas poisson et que tout comme moi il a besoin de son bol d’air.

Ne plus respirer au fond de sa baignoire, combien de temps y rester le plus longtemps possible, nous avons tous vécu cette expérience.

1ère expérience en juin 2018 à Nogaret dans l’Hérault avec Guillemette THIERCELIN.
2e et 3e jeûne en septembre 2019 et juin 2020 dans le Beaujolais avec Laura AZENARD.

ARCHIMÈDE et GRAZIELLA

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Vanity Fair n° 43 – février 2017

Veuf depuis des années, c’est un Archimède désabusé que les voisins croisaient dans les rues du quartier. Depuis quelques jours son pas a changé, son regard brille d’une lueur amusée. Il est amoureux. Il ne doute pas, il ne fanfaronne pas non plus. Il avance serein et souriant en respirant l’air à pleins poumons.

Découverte puis observée discrètement dans la file d’attente de la boulangerie où il se rend quotidiennement, la jolie femme qui lui redonna du souffle s’appelle Graziella, elle a 40 ans et est divorcée.

Son premier regard fut attiré par l’ondulation chatoyante de ses cheveux parfaitement coupés dans lesquels il a vite eu envie de glisser ses doigts. Au delà de son visage attrayant et de sa belle personne, la manière souveraine de Graziella d’attendre dans la file, délicate et attentive – jamais ennuyée – l’intrigua, puis l’attira vers elle irrésistiblement. Elle aussi avait repéré ce monsieur très digne d’un certain âge ; elle imaginait un ambassadeur à la retraite. Ils se répondaient par un sourire courtois quand leurs regards se croisaient, mais cela n’allait pas plus loin.

Dans leurs esprits les projets et hypothèses de se rapprocher bouillonnaient. Les corps, eux, restaient impassibles et sinistrement raisonnables. Ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? Le corps exprimant des besoins naturels que l’esprit s’ingénue à contrarier sans cesse.

Archimède n’a plus la force de courir après les gazelles, il déguste son engouement et retarde le plus possible l’instant où il se dirige vers Graziella pour rompre définitivement la distance. Graziella espérait qu’il l’invite à faire plus ample connaissance. Elle souhaitait mettre fin au trouble tout en ne souhaitant pas précipiter les choses, trop consciente de la saveur qui réside dans la tension du désir que génère l’attente.

L’extravagance silencieuse de certains vieux est de renoncer à toute nouvelle histoire d’amour ; Archimède distille et déguste la promesse que la providence lui tend, il doute aussi. Tout bascule le jour où apercevant Graziella prendre place dans la file loin derrière lui, il décida d’aller lui parler. Il acheta pour elle le pain de seigle coupé en tranches ‘’pas trop fines’’ comme elle a l’habitude de commander et vint la rejoindre :

− Vous n’aurez pas à attendre cette fois. Lui dit-il en lui offrant son pain.
− Oh ! et si aujourd’hui je voulais une baguette tradition, comme vous ?
− Je vous proposerai de l’échanger et chacun repartira de son côté avec la part de l’autre pour lui tenir compagnie. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez ?
− Je préfère que vous deviniez…!

L’humeur se veut badine et pourtant l’heure est grave.

L’un et l’autre entretiennent un sentiment d’urgence. Ils ont besoin d’aimer, ils le savent. La solitude les écrase. Mais jouer à faire semblant et dissimuler ses envies sont une pathologie autant qu’un art du comportement humain. Ils se plaisent, aucun obstacle majeur ne les empêche de se prendre la main, chacun à sa manière est libéré de tout engagement. Derrière la minauderie de Graziella et la galanterie d’Archimède se cachent leurs dernières réticences à se lancer dans une nouvelle aventure. Ils devinrent amants après plusieurs entrechats mondains et fous rires coquins.

Ils dinent chez l’un et dorment chez l’autre. Dans la journée c’est quartier libre. Chacun vaque à ses occupations. Des week-ends en bord de mer, des séjours à la montagne agrémentent leur complicité. L’achat d’un appartement en commun scella leur union. La maturité et la différence d’âge apportent au couple tranquillité et apaisement. La violence s’est éloignée du corps du vieil homme ; dans un même mouvement de sérénité la femme mature exprime plus clairement ses insatisfactions afin de les combler. Tous deux s’entendent et s’écoutent. Ils vivent leurs envies. Graziella est heureuse car elle sait qu’elle existe dans le cœur de l’homme qu’elle aime. Au pays des amoureux tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté (Baudelaire). Cependant, après plusieurs mois, une chose chagrine Archimède. Il s’étonne que Graziella ne lui ait jamais parlé d’avoir un enfant. Il feint d’aborder innocemment ce sujet d’une gravité merveilleuse : entre deux personnes qui s’aiment n’y a-t-il pas l’esquisse d’un enfant à naitre ? La réponse de Graziella le rassure et l’inquiète : elle est bien demandeuse…mais elle souhaite avoir deux enfants avec lui ! Le poids des ans et des préjugés pèsent sur leur conversation.

Les copains d’Archimède lui disent qu’il est fou, qu’il ne se rend pas compte des corvées d’un futur jeune papa. Il n’aura plus un moment à lui ! Il rétorque qu’il sera à la fois père à mi-temps, car lui et Graziella se feront beaucoup aider, et grand-père à plein temps pour profiter à fond de ce bonheur tardif. Il le pense mais ne le dit pas à ses potes : il espère demeurer un amant attentionné et présent.

Le Club des Poulettes supplie Graziella de bien réfléchir, de ne pas mettre sa santé en danger pour un caprice qui n’est plus de son âge ; elles en rajoutent une couche en lui promettant un rapide veuvage. Elle les regarde du coin de l’œil : ne vaut-il pas mieux être veuve d’un homme qui vous laisse de quoi élever deux enfants que seule et divorcée d’un salaud ?

Conscients du bonheur qu’ils ont eu de se rencontrer, de la volatilité des affaires amoureuses – et de leur inconséquence parfois –, certains que leur complicité ne trouvera son salut qu’au sein d’une vie de famille, ils décident de faire fi à toutes les idées préconçues et de suivre l’élan de leurs cœurs et de leurs enthousiasmes.

La pire chose qui aurait pu leur arriver aurait été de passer à côté l’un de l’autre sans reconnaître l’amour de leur vie. Le grand gâchis – ils sont heureux d’en convenir ensemble – serait de se complaire dans leurs attirances, de s’enfermer, et de ne pas prendre le risque de se réinventer au-delà de leur petite histoire immédiate. Le souhait exprimé dans leurs beaux sourires est de tenir la gageure de se retrouver en tentant de faire des enfants dans un total dépassement d’eux mêmes. Pour le meilleur et pour le rire !

Vagabond pour l'instant