Archives de catégorie : Ubarius – Web Vagabond !

Le choix des mots, la rencontre des photos.

BRUITS DE COULOIR

J’aime l’exercice qui consiste à associer des mots nouveaux aux images que je croise dans mes déambulations internet. Cette fois, j’inscris une belle rencontre virtuelle avec un ancien camarade de lycée en reprenant son texte et sa photographie :

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– Regardez mon nouveau statut Facebook, chère amie : je m’y montre impitoyable pour l’impérialiste Zuckerberg.
– Quel courage, mon ami ! Comme votre anticapitalisme fait plaisir à voir ! Vous êtes le phénix des hôtes de la vraie droite !
– Et voyez mon commentaire ici : j’y condamne fermement Apple et toutes ses manigances.
– Bravo, mon ami, bravo. Avec des esprits comme vous, la cohérence intellectuelle de notre nation est assurée.

( Pascal Avot dans une inspiration du 18 sept.-14)

Sur les chemins

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Quand j’empreinte de longs sentiers, pour plusieurs heures de marche, je ne suis ni heureux ni triste, je file entre deux parenthèses. Quand je me pose et me penche sur mon travail d’écriture les choses se compliquent. Je détricote les kilomètres de mon existence. Les croisées de chemins se brouillent, les excès de tristesse me perdent…Commence alors une tempête dans mon encrier !
Je me fatigue, je pleure, je rabats les voiles sur de belles espérances, je renonce à aller me coucher avant d’avoir trouvé l’azimut d’un horizon souriant à ma propre vie et à l’humanité entière.
Je marche pour user de la semelle, j’écris pour sonder ma conscience et révéler la sincérité dont je suis capable.

La route

De Stael The Road jpg

J’aime et je ne comprends pas. Je ne cherche pas à comprendre, et j’aime toujours. Impossible de résister aux paysages et aux perspectives qui s’imposent comme par évidence.

La beauté, l’amour qui autour de nous font tant de bruit, et creusent bien des silences, ne participent-ils pas au même mouvement ?
Je vois dans la beauté que l’on prête à un être ou à une chose la projection sur lui des caresses que l’on désire partager.

Et notre coeur de partir en fanfare ou bien de ralentir au grès de nos fantaisies affectives…

Tableau Nicolas de Staël – La route, 1954