Lundi, mardi, Charlie, jeudi, vendredi…

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Je suis Charlie ?
Sommes-nous Charlie ?
Oui à l’irrévérence et à la liberté d’expression.
Non à l’amalgame de la bien-pensance convenue et aux réflexes aveugles et moutonniers.
Médias et politiques veulent nous faire croire que l’odieux attentat à Charlie Hebdo est une atteinte à la liberté de la presse. Non !
C’est avant tout la conséquence d’une irresponsabilité notoire de la classe politique qui n’ose affronter la réalité en face. Depuis au moins trente ans, elle tergiverse et refuse aussi bien de régler les problèmes d’intégration que de nommer le mal islamiste afin d’éliminer le danger pour notre démocratie de culture catholique.
Les médias ne sont pas innocents. Complices et complaisants, ils courent à l’audimat et produisent plus d’émotions que de sens.
C’est de notre faute aussi à nous, citoyens, qui croyons en toutes ces balivernes du « vivre-ensemble » et à ses mauvaises applications, à nous qui suivons le mouvement comme des abrutis en nous apitoyant sans pudeur.
Nous sommes passés de l’ère biblique de « celui-qui-n’a-jamais-fauté-lui-jette-la-première-pierre » à l’ère médiatique de « Celui-qui-n’a-jamais-pleuré (publiquement)-ira-en-enfer »
Je suis triste.

Signé : Charlie Bobo en souvenir et hommage du 7 janvier 2015

Merci à Joël GUENOUN pour son illustration.

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