Sur les chemins

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Quand j’empreinte de longs sentiers, pour plusieurs heures de marche, je ne suis ni heureux ni triste, je file entre deux parenthèses. Quand je me pose et me penche sur mon travail d’écriture les choses se compliquent. Je détricote les kilomètres de mon existence. Les croisées de chemins se brouillent, les excès de tristesse me perdent…Commence alors une tempête dans mon encrier !
Je me fatigue, je pleure, je rabats les voiles sur de belles espérances, je renonce à aller me coucher avant d’avoir trouvé l’azimut d’un horizon souriant à ma propre vie et à l’humanité entière.
Je marche pour user de la semelle, j’écris pour sonder ma conscience et révéler la sincérité dont je suis capable.

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